L’événement aura lieu le 16 octobre 2025, début à 19h00, au Centre Culturel Ukrainien de Tel Aviv. Les organisateurs sont «Arsenal Historique : rencontres et conférences avec Irina Sakhno» et le Centre Culturel Ukrainien de Tel Aviv.
Ensuite — les détails. Pourquoi cette soirée est-elle importante pour une ville au bord de la mer, qui vit à un autre rythme mais se reconnaît facilement dans les accents de la Bucovine. Pourquoi la mémoire de Tchernivtsi résonne-t-elle plus fort que la simple nostalgie en ce moment.
Histoire de Tchernivtsi — brièvement, mais essentiellement
Tchernivtsi apparaît pour la première fois dans les sources écrites le 8 octobre 1408 — dans une charte du voïvode moldave Alexandre le Bon. Cette date est devenue pour la ville un point de départ et un pilier pour tous les anniversaires.
Ci-dessous — l’histoire complète de Tchernivtsi : des premières mentions à nos jours, sans sécheresse académique, mais avec des bases factuelles et des dates.

Début : forteresse moldave sur la route commerciale
La ville apparaît dans les documents le 8 octobre 1408 — dans une charte accordée par le voïvode moldave Alexandre le Bon aux marchands de Lviv. Tchernivtsi est mentionnée dans le contexte des privilèges commerciaux, ce qui donne immédiatement le ton : un point de contrôle des routes, où l’on compte les droits de douane et protège les ponts. Les chercheurs se souviennent également de la « Liste des villes russes lointaines et proches », mais la datation de cette source est contestée — c’est pourquoi nous nous appuyons sur 1408 comme un repère fiable.
Aux XVe et XVIe siècles, Tchernivtsi fait partie de la principauté de Moldavie : marché, douane, rôle défensif. La politique des voisins change le « parapluie » au-dessus de la région : de l’influence polonaise à la suzeraineté ottomane, mais la ville continue de vivre grâce au commerce et à l’artisanat — une vitrine de la frontière où se rencontrent les marchands du nord et des Balkans.
1775–1918 : modernisation autrichienne et naissance de la « petite Vienne »
En 1775, la Bucovine du Nord passe aux Habsbourg. D’abord, Tchernivtsi est le centre du district de Bucovine au sein de la Galicie et de la Lodomérie, et à partir de 1849, la capitale d’une terre de couronne distincte, le duché de Bucovine. Les nouvelles autorités apportent leur ordre : cadastres, règlements, réformes urbaines. Progressivement, une machine administrative se construit à Tchernivtsi, entraînant avec elle des écoles, des imprimeries, un théâtre et des banques.
Le symbole de la modernisation est le chemin de fer. Le 1er septembre 1866, la ligne Lviv—Tchernivtsi est ouverte ; en deux ans à peine, la ville est connectée au réseau de transport impérial. De là, des branches se développent vers Novoselytsia et plus loin vers Vinnytsia et Chișinău, vers Suceava et Iași — la connexion avec la Roumanie et la frontière de l’Empire russe se transforme d’une ligne sur la carte en une pratique.
Dans l’environnement urbain, l’allemand devient la langue « d’usage commun » : on l’apprend, on écrit des journaux, on mène des affaires. Ce n’est pas une « assimilation », mais la pragmatique d’un empire multilingue — avec l’allemand, il est plus facile d’accéder à l’université et au service. Et une université apparaît à Tchernivtsi : le 31 mars 1875, l’empereur François-Joseph fonde l’Université Franz-Josephs ; le 4 octobre 1875, l’inauguration a lieu. Un détail remarquable — la faculté de théologie orthodoxe, unique en Autriche à l’époque : un signe de respect pour la mosaïque religieuse de la région.
La « carte de visite » architecturale de l’époque est la Résidence des métropolites de Bucovine et de Dalmatie (années 1860–1880), aujourd’hui le bâtiment de l’Université nationale de Tchernivtsi. En 2011, l’ensemble a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO — pour son architecture exemplaire de l’historicisme.
À la fin du siècle, la ville se dote d’un théâtre, de journaux, de cafés, d’un tramway électrique (à partir du 18 juillet 1897) — et d’une réputation stable de « petite Vienne », où la provincialité se combine avec un goût pour les nouveautés et les livres.
1908 : capitale de la discussion en yiddish
Du 30 août au 4 septembre 1908, une conférence internationale sur le yiddish se tient à Tchernivtsi. On débat du statut de la langue — est-elle nationale pour les Juifs ou « l’une des » — et on la canonise en fait comme nationale. L’effet — une vague de nouveaux manuels, de séries éditoriales, de normalisation de la langue de la culture. Pour la ville, c’est une autre couche d’identité : le yiddish résonne au même titre que l’allemand, l’ukrainien et le roumain.
1917–1920 : révolution, UNR/ZUNR et transition de l’entre-deux-guerres
En 1917, Tchernivtsi ne fait pas partie de l’Empire russe, mais de l’Autriche-Hongrie. La révolution russe se fait sentir indirectement — à travers l’effondrement général des empires et la montée des mouvements nationaux en Europe centrale. Dans la ville, les organisations ukrainiennes, roumaines, juives s’activent ; les cercles universitaires et les rédactions débattent de l’autonomie de la région et du futur modèle de gouvernance.
À l’automne 1918, lorsque la monarchie des Habsbourg s’effondre, un Conseil national ukrainien (de Bucovine) se forme à Tchernivtsi, revendiquant les droits de la Bucovine du Nord à s’unir aux terres ukrainiennes. Parallèlement, les forces roumaines s’efforcent d’incorporer toute la région dans la Roumanie. La proclamation de la ZUNR à Lviv le 1er novembre 1918 devient un signal important pour les Ukrainiens de Bucovine, mais ce ne sont pas seulement les manifestes qui décident — ce sont les troupes et la diplomatie.
Début novembre 1918, les troupes roumaines entrent à Tchernivtsi et prennent le contrôle des institutions clés. L’administration, la justice, la police passent sous le régime roumain ; l’allemand perd rapidement son statut de langue de gestion, restant dans les sphères domestiques et culturelles.
Le 28 novembre 1918, le « Congrès général de Bucovine » vote pour l’union de la région avec le Royaume de Roumanie. En 1919–1920, cette décision est confirmée par des traités internationaux, et la ville (Cernăuți/Cernăuţi) entre définitivement dans la souveraineté roumaine.
Où est l’UNR ici : formellement, Tchernivtsi est hors du contrôle de l’UNR (1917–1921), mais les structures ukrainiennes de Bucovine s’orientent vers l’idée d’un espace ukrainien unifié et une alliance avec l’UNR/ZUNR. La tentative de « scénario ukrainien » pour la Bucovine du Nord fait partie de la même vague qui a créé l’UNR et la ZUNR, mais le résultat penche en faveur de la Roumanie.
La communauté juive des années 1917–1920 réorganise rapidement ses institutions selon les nouvelles règles : documents, politique scolaire, représentation municipale. Cependant, les sociétés culturelles, la presse en yiddish et en allemand, les structures caritatives restent actives — le multilinguisme aide à traverser le changement de régime relativement en douceur.
L’université après 1918 est transférée en langue roumaine, les plans et la politique de recrutement changent. Les associations étudiantes ukrainiennes et juives continuent de vivre — déjà dans de nouveaux cadres juridiques.
Résultat de l’étape : au début des années 1920, Tchernivtsi est intégrée à la Roumanie ; la ville conserve son multilinguisme et son rôle de capitale régionale, mais la « lingua franca » et les pratiques de gestion changent en faveur du composant roumain.
1918–1940 : chapitre roumain
Après l’effondrement de l’Autriche-Hongrie, le pouvoir dans la région change. Le 28 novembre 1918, la Bucovine s’unit au Royaume de Roumanie par décision du Congrès général ; la reconnaissance internationale arrive en 1919–1920. Pour Tchernivtsi, c’est un changement de système administratif, une augmentation du rôle de la langue roumaine et un nouveau panorama culturel de l’entre-deux-guerres.
1940–1944 : annexions, ghetto, sauvetage et tragédie
En juin 1940, l’URSS occupe la Bucovine du Nord ; la ville entre dans la RSS d’Ukraine. Un an plus tard, à l’été 1941, la Roumanie, alliée de l’Allemagne nazie, reprend le contrôle et crée un ghetto, lançant des déportations en Transnistrie. Dans ce contexte, le maire de Tchernivtsi, Traian Popovici, obtient la libération de dizaines de milliers de Juifs de la déportation — un épisode rare et important de résistance municipale en Europe de l’Est. Au printemps 1944, l’Armée rouge chasse les forces de l’Axe, et la ville redevient partie de la RSS d’Ukraine.
1945–1991 : industrialisation soviétique et « nouvelle normalité »
Les années d’après-guerre apportent des processus familiers aux régions occidentales : reconstruction des infrastructures, industrialisation, logement de masse. L’équilibre linguistique se déplace vers l’ukrainien et le russe, mais la « stratification de Tchernivtsi » ne disparaît pas — elle est réorganisée à la manière soviétique : philharmonie, écoles techniques, usines, maison de la culture, vie urbaine « standard » avec une touche locale. Formellement, Tchernivtsi est le centre régional de la RSS d’Ukraine, en fait — un nœud culturel de la Bucovine avec sa propre intonation.
Depuis 1991 : Tchernivtsi ukrainienne
Avec l’indépendance de l’Ukraine en 1991, la ville devient le centre de la région de Tchernivtsi dans la nouvelle souveraineté. Dans les années 2000–2010, l’intérêt pour les couches « autrichienne » et « roumaine » revient — les frontons sont restaurés, la toponymie est repensée, les anciens quartiers sont parcourus par des musées. En 2011, le statut d’objet de l’UNESCO consacre la résidence universitaire comme une valeur internationale.
Les statistiques montrent une croissance stable de la part de la langue ukrainienne dans la vie quotidienne de la ville : si lors du recensement de 2001, environ 79 % des habitants déclaraient l’ukrainien comme langue maternelle, les enquêtes des années 2020 enregistrent un renforcement supplémentaire de l’ukrainien dans la communication domestique. Le russe se maintient à une part notable, mais moindre ; le roumain diminue. Cela reflète une dynamique progressive, et non « en dents de scie ».
Depuis 2022 : « arrière tranquille » de la grande guerre
L’invasion à grande échelle de la Russie en Ukraine fait des régions occidentales, y compris Tchernivtsi, des centres humanitaires. Des dizaines de milliers de personnes déplacées à l’intérieur du pays arrivent ici ; l’infrastructure urbaine s’adapte : entrepôts, centres de bénévolat, logistique des transports et du logement. Au plus fort, des dizaines de milliers de personnes déplacées étaient estimées dans la communauté. C’est un « arrière tranquille » qui fonctionne sans bruit excessif, mais avec des volumes d’aide réels.
Aujourd’hui : ville universitaire avec mémoire et connexions
Tchernivtsi reste un centre universitaire et la « capitale de la Bucovine » — avec un agenda culturel, des festivals, de la gastronomie et des façades restaurées. Les liens internationaux sont établis à la fois symboliquement et pratiquement : parmi les anciens — le jumelage avec Nof HaGalil (Nazareth Illit/Nof HaGalil), parmi les nouveaux — l’accord de 2025 avec la ville israélienne de Netanya. Pour les deux villes, ce ne sont pas seulement des plaques, mais un échange de programmes et de personnes : des visites scolaires aux semaines culturelles.
Chronologie courte
- 1408 — première mention écrite fiable de la ville dans une charte d’Alexandre le Bon.
- 1775 — arrivée des Habsbourg ; formation de l’administration bucovinienne à Tchernivtsi.
- 1866 — chemin de fer Lviv—Tchernivtsi.
- 1875 — ouverture de l’Université Franz-Josephs.
- 1897 — lancement du tramway électrique.
- 1908 — conférence sur le yiddish à Tchernivtsi.
- 1917 — politisation et création du Conseil national ukrainien (de Bucovine) à Tchernivtsi.
- 1er novembre 1918 — proclamation de la ZUNR à Lviv ; lutte pour la Bucovine du Nord.
début novembre 1918 — entrée des troupes roumaines à Tchernivtsi. - 28 novembre 1918 — Congrès général de Bucovine : décision d’union avec la Roumanie.
- 1919–1920 — reconnaissance internationale de l’union de la Bucovine avec la Roumanie.
- 1940–1944 — occupation soviétique, puis contrôle roumano-allemand, ghetto et déportations ; actions du maire Traian Popovici pour sauver les Juifs.
- 1944–1991 — RSS d’Ukraine ; industrialisation et vie urbaine « soviétique ».
- 1991 — Ukraine indépendante ; revitalisation culturelle.
- 2011 — Résidence des métropolites — site de l’UNESCO.
- 2022–présent — hub humanitaire pour les personnes déplacées.
- 2025 — jumelage avec Netanya.
Histoire juive : de la quotidienneté de Tchernivtsi à l’agenda mondial
La communauté juive de Tchernivtsi n’est pas un « ajout à l’intrigue », mais sa colonne vertébrale. Ici s’est formée la couche urbaine des éditeurs, médecins, musiciens ; ici, à la fin du siècle, sont apparus de forts cercles sionistes et une prose moderniste. C’est une ville où la culture juive était visible sur les affiches, dans les bibliothèques et dans les langues de la vie quotidienne.
En 1908, Tchernivtsi est devenue le lieu de la Première conférence sur le yiddish. Au « congrès de Tchernivtsi », on a débattu du statut de la langue — est-elle « nationale » ou « l’une des nationales ». La formule finale l’a consacrée comme langue nationale du peuple juif et a donné un puissant élan à la littérature et à l’éducation en yiddish. De là a commencé une nouvelle standardisation, de nouvelles séries éducatives et un sentiment d’autonomie culturelle.
Un chapitre sombre — 1941–1942 : ghetto, déportations en Transnistrie. Dans ce contexte, se distingue le maire de la ville Traian Popovici : il a obtenu la libération de la déportation pour des dizaines de milliers de Juifs de Tchernivtsi, délivrant des « autorisations » de travail et de résidence. En Israël, son nom est souvent évoqué — Juste parmi les Nations, un exemple rare de résistance municipale à la machine antisémite.
Après la guerre, une partie des survivants a émigré — notamment en Palestine sous mandat, puis en Israël. Avec les gens ont déménagé des étagères de livres, des recettes familiales, des mélodies de cour — cette même « bibliothèque vivante » à partir de laquelle Israël a ensuite constitué ses cercles de lecture, ses ensembles, ses communautés de quartier.
Signification de Tchernivtsi pour Israël — trois couches de connexion
1) Code culturel.
Tchernivtsi est une « petite Europe » avec un nerf juif. C’est pourquoi les noms de Tchernivtsi sont facilement lus dans les universités et centres culturels israéliens : de la poésie (Paul Celan comme partie de la mémoire commune) à la tradition du yiddish après la « conférence de Tchernivtsi ». Israël et Tchernivtsi partagent une langue commune — littérale et métaphorique : festivals littéraires, musique de chambre, archives familiales.
2) Ligne religieuse et communautaire.
La Bucovine est le berceau de la dynastie Vijniț (Vijnița près de Tchernivtsi). Déjà en Israël, la communauté de Vijniț a donné l’un des centres hassidiques les plus remarquables de Bnei Brak. C’est un pont visible « Tchernivtsi/Vijnița → Bnei Brak » : traditions spirituelles, réseaux éducatifs, projets de hessed et mode de vie urbain religieux.
3) « Ponts » municipaux aujourd’hui.
Le lien est établi au niveau des villes : Tchernivtsi est depuis longtemps amie avec Nof HaGalil (anciennement Nazareth Illit), et en 2025, elle a signé un jumelage avec Netanya. Ce n’est pas seulement un échange de plaques à l’entrée : la coopération ouvre des échanges scolaires, des semaines culturelles, des expositions conjointes et des itinéraires touristiques « Tchernivtsi ↔ côte israélienne ».
Tchernivtsi est importante pour Israël non pas comme une « adresse nostalgique », mais comme une source de personnes, d’histoires et de pratiques. De l’expérience urbaine de Tchernivtsi ont émergé des écoles israéliennes, des communautés, des initiatives éditoriales et un style de « petites formes » — appartements, clubs de lecture, conférences pour 40–60 personnes. Et aussi — comme un repère éthique : le nom de Traian Popovici dans la mémoire israélienne rappelle que le pouvoir municipal a une responsabilité envers les gens même à l’époque des ténèbres.
Pourquoi Tchernivtsi concerne aussi Israël
Tchernivtsi est une ville à l’intersection des langues et des écoles, où la précision autrichienne a rencontré la mélodie ukrainienne et la pensée juive. Ce mélange est reconnaissable en Israël sans indices. Ici, on apprécie la mémoire des cours, des recettes et des noms de famille tout autant que les vieux journaux et les cahiers scolaires en hébreu.
La soirée à Tel Aviv n’est pas une « reconstitution du passé », mais une conversation sur la façon dont le passé travaille pour l’avenir. Certains viennent pour une chanson, d’autres pour le goût de l’enfance, d’autres encore pour un nouveau cercle d’amis et de projets.
Brièvement et factuellement — pourquoi précisément le 16 octobre
- Base historique — 8 octobre 1408. C’est la date de la première mention écrite de Tchernivtsi dans une charte du voïvode moldave Alexandre le Bon. C’est sur elle que repose l’« anniversaire » de la ville.
- Décalage des calendriers. Dans les années 1400, la différence entre le calendrier julien (ancien style, selon lequel la charte de 1408 est datée) et le calendrier grégorien proleptique est de 9 jours. Ainsi, le 8 octobre « à l’ancien style » correspond au 17 octobre « au nouveau style » — c’est précisément le « milieu d’octobre ». Par conséquent, toute date moderne fixée dans la plage du 16 au 17 octobre tombe logiquement dans la « fenêtre » historique de l’anniversaire.
- Pratique des célébrations. Le Jour officiel de la ville de Tchernivtsi est souvent célébré le premier week-end d’octobre (pour la commodité des habitants), et des événements distincts et des soirées de la diaspora sont organisés aux dates pratiques les plus proches — le milieu d’octobre, pour entrer dans le couloir historique du 8(17) octobre et selon le calendrier des lieux.
- Concrètement pour Tel Aviv en 2025. Les organisateurs ont choisi le jeudi 16 octobre, 19h00 — c’est une décision pratique selon le calendrier du Centre Culturel Ukrainien et du public ; la date se situe directement dans l’intervalle historique requis. (En fait, c’est une attache à la « semaine de la première mention » plus la logistique du lieu.)
Conclusion : 8 octobre 1408 — date historique ; sa conversion en date moderne donne environ le 17 octobre, donc l’événement de Tel Aviv le 16 octobre est une attache correcte et logique à l’« anniversaire » de la ville, en tenant compte du décalage calendaire et de la commodité de l’organisation.
Ce que promettent les organisateurs : format simple, intonation chaleureuse
Pas de barrières complexes — seulement des significations compréhensibles.
- Délices de la Bucovine. Collations maison, desserts, familiers des recettes familiales.
- Musique comme fond de mémoire. Chansons et mélodies faciles à reprendre en chœur.
- Histoires courtes et mini-conférences. Ce qu’on lisait, où on se promenait, pourquoi « petite Vienne » n’est pas une métaphore.
- Rencontres informelles. Bénévoles, journalistes, enseignants, entrepreneurs — ceux qui construisent des ponts entre les communautés.
Le programme se dévoile à l’approche de la date, mais le « squelette » de la soirée est clair : goûts, voix, noms qui éclairent.
Pour qui est cette soirée : courte « navigation »
- Pour la diaspora. Vérifier à quel point les recettes et habitudes familiales sont vivantes.
- Pour la communauté juive. Comparer sa propre expérience avec l’histoire de Tchernivtsi — et y voir des lignes familières.
- Pour les amis de l’Ukraine en Israël. Comprendre comment la mémoire culturelle aide dans les actions réelles : éducation, charité, rapatriement.
- Pour les parents avec enfants. Montrer que l’histoire n’est pas ennuyeuse, mais des récits à table, de la musique et des conversations « sur la vie ».
Comment se préparer : petit guide
Apportez avec vous une histoire. Une photo, un billet, une carte postale — tout objet avec un goût de Tchernivtsi.
Pensez à une chanson que vous aimeriez entendre. Peut-être sera-t-elle chantée avec vous.
Vérifiez l’horaire des transports — la soirée est en semaine, mieux vaut planifier le trajet à l’avance.
Et oui, si vous savez cuisiner — apportez un petit dessert maison. Dans de telles soirées, le meilleur curateur est la table commune.
Comment en parler à vos amis : trois approches
- Histoire. Vendez la date de 1408 et la ligne de jumelage avec Netanya et Nof HaGalil — cela suscite toujours la curiosité.
- Nourriture. Évoquez « l’effet mémoire » : strudel, nalistniki, café qui est « comme à la maison ».
- Personnes. À côté de vous se trouveront ceux avec qui vous pouvez concevoir un projet — d’un club de lecture à des bourses pour étudiants.
« Le 16 octobre, nous célébrerons l’anniversaire de la belle et charmante ville de Tchernivtsi ! Il y aura des délices uniques de Tchernivtsi, de la musique, de l’histoire et une ambiance joyeuse ! Tous les détails à venir. »
Cette citation de l’annonce — un ton juste : d’abord, nous rassemblons les gens, puis nous ajoutons l’affiche.
Pourquoi cela intéresse Israël en ce moment
Les soirées culturelles sont un outil discret qui fonctionne mieux que les affiches. Elles relient les gens, les idées et les villes. À Tel Aviv, de tels formats sont depuis longtemps devenus des « ateliers sociaux » — ici, on lance des groupes de bénévoles, on conçoit des cycles éducatifs, on trouve des mécènes pour de petites mais importantes bourses.
Tchernivtsi résonne ici de manière organique. C’est une ville où l’on apprécie le mot, la mélodie de rue et la chaleur de la conversation. Israël reconnaît cette combinaison instantanément.
Conclusion : adresse pour la soirée
16 octobre, 19h00, UCC Tel Aviv. Apportez-vous, une petite histoire et le désir d’écouter les autres. Une soirée — et vous avez à nouveau Tchernivtsi sur la carte de votre vie. Qui sait, peut-être que cela marquera le début d’un nouveau cycle d’activités communes — d’un festival à un échange scolaire.
Résumé en points
- Ce qui sera : collations, musique, mini-conférences, échanges autour d’une table commune.
- Pour qui : diaspora, communauté juive, amis de l’Ukraine et d’Israël, familles avec enfants.
- Pourquoi : renforcer les liens horizontaux et ressentir le goût de la Bucovine dans une ville au bord de la mer.
Informations pratiques (rassemblées en un seul endroit)
Date et heure : jeudi, 16 octobre 2025, début à 19h00.
Lieu : Centre Culturel Ukrainien de Tel Aviv (Centre Culturel Ukrainien).
Organisateurs : Arsenal Historique : rencontres et conférences avec Irina Sakhno et UCC Tel Aviv.
Format : collations, musique, histoires courtes, échanges ouverts.
Affiche détaillée : attendue à l’approche de la date ; suivez les mises à jour.
Plus d’informations des organisateurs – https://www.facebook.com/events/1339774747719843
FAQ
Où et quand aura lieu la soirée ?
Le jeudi 16 octobre 2025, début à 19h00, Centre Culturel Ukrainien de Tel Aviv.
Qui organise et peut-on venir sans inscription ?
Arsenal Historique et Centre Culturel Ukrainien. Format ouvert ; suivez les mises à jour des organisateurs.
Qu’est-ce qui sera exactement au programme ?
Collations maison, musique, histoires courtes sur l’histoire de Tchernivtsi et échanges vivants. L’affiche complète apparaîtra à l’approche de la date.
Pourquoi cela intéresse-t-il les Israéliens ?
Tchernivtsi a une forte tradition juive, et en 2025, la ville est devenue jumelée avec Netanya. Ce n’est pas seulement de la mémoire, mais aussi de nouveaux projets entre les villes.
