La France se prépare à des actions décisives d’Israël suite à l’annonce du président Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine, attendue à l’Assemblée générale de l’ONU le 22 septembre 2025. Cette décision marquera une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays.
Mesures de rétorsion d’Israël
Selon des informations provenant de fonctionnaires européens et d’une source familière avec la position du gouvernement israélien, Israël envisage plusieurs mesures de rétorsion. Celles-ci pourraient inclure l’annexion accélérée de la Cisjordanie, la fermeture du consulat de France à Jérusalem et même une invasion des territoires appartenant à la France en Israël, notamment sur le sanctuaire de l’Eléon.
Déclarations des responsables israéliens
La vice-ministre des Affaires étrangères d’Israël, Sharren Haskel, a confirmé que la question de la fermeture du consulat français, qui fonctionne depuis 1948, a déjà été discutée au niveau gouvernemental. Une personne familière avec la position de la direction israélienne a déclaré que le principal problème n’est pas de savoir si des mesures seront prises, mais leur ampleur.
Position de la France
Karim Amellal, ancien ambassadeur de France pour les questions méditerranéennes, a souligné qu’Israël agira de manière décisive en réponse à de telles déclarations. Un diplomate européen a ajouté que, quelles que soient les réactions, les relations entre la France et Israël se détérioreront sensiblement.
Conséquences internationales
Les discussions sur la reconnaissance de la Palestine ont commencé après que Macron a déclaré qu’il cherchait à faire de ce geste un pas pour d’autres pays occidentaux. Il a déjà surpris beaucoup de monde en annonçant son intention, et plusieurs pays, dont le Canada et le Royaume-Uni, ont suivi son exemple. Cet événement a eu lieu lors de la conférence sur les deux États dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU.
Pression financière sur Israël
L’initiative de Macron oscille dans le contexte des efforts de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a annoncé le 17 septembre des plans pour imposer des sanctions basées sur les violations des droits de l’homme identifiées à Gaza. Cela a provoqué une tempête d’indignation chez le ministre des Affaires étrangères d’Israël, Gideon Saar, qui a accusé von der Leyen de soutenir les terroristes.
Tensions personnelles
Les relations entre Israël et la France ont également été compliquées par des affrontements personnels entre Macron et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier a accusé le président français d’attiser le « feu antisémite » par son intention de reconnaître l’État palestinien, ce à quoi Macron a répondu vivement en réfutant les accusations.
Mesures attendues de la France
La partie française a intensifié ses initiatives en cas de mesures de rétorsion de la part d’Israël. Selon des rapports de Le Figaro, des options telles que la fermeture du consulat israélien en France et l’expulsion d’espions israéliens sont envisagées.
En conclusion, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution mettant l’accent sur des « étapes concrètes, temporaires et irréversibles » vers le conflit basé sur le modèle des « deux États », avant la date prévue de la session du 22 septembre.
