Ces derniers jours, un député iranien a déclaré avoir réussi le test de l’un des « missiles balistiques intercontinentaux les plus modernes ». Cette déclaration a suivi la promesse du président Masoud Pezeshkian selon laquelle l’Iran résistera aux sanctions internationales et aux éventuelles attaques extérieures.
Des rapports sur le lancement de missiles sont apparus peu avant, lorsque la chaîne d’opposition Iran International a publié des vidéos et des photos d’objets lumineux dans le ciel au-dessus de Téhéran et de plusieurs autres villes. La discussion sur les tests de missiles iraniens a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs partageaient des images de traînées lumineuses dans le ciel nocturne, y compris des images de la chaîne qui a qualifié l’événement de « test réussi d’un missile avancé de Semnan ».
Tests réussis de missiles
Plusieurs députés du parlement ont commenté la situation. Mohsen Zanganeh rappelle que « deux nuits auparavant, nous avons testé l’un des missiles les plus modernes, qui n’avait pas été testé auparavant, et cela a été couronné de succès ». Il a également noté que même dans la situation actuelle, des tests de sécurité de missiles intercontinentaux sont effectués.
Il est rapporté que l’agence de presse semi-officielle Fars souligne que l’objet lumineux a été aperçu dans plusieurs provinces, y compris Gilan et Semnan. Les responsables locaux ont décrit l’incident comme un test des systèmes internes.
Événements météorologiques et politiques
Ces derniers mois, de nombreux incidents inexpliqués ont eu lieu en Iran, y compris des explosions et des incendies sur des sites sensibles. Les chaînes d’opposition couvrent activement ces événements, tandis que les médias d’État préfèrent généralement éviter les détails. De plus, Iran International a rapporté une activité potentielle du système de défense aérienne près de Karaj, mais les autorités n’ont pas commenté l’information.
Sanctions et leurs conséquences
Selon Pezeshkian, l’Iran pourra surmonter les conséquences des sanctions après que le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté une résolution prévoyant la levée complète des restrictions. Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont pris des mesures pour rétablir les mesures, utilisant le mécanisme de « snapback », accusant Téhéran de violer les conditions de l’accord nucléaire de 2015.
L’Iran sur la scène internationale
« Bien sûr, avec l’aide du snapback, ils bloquent notre chemin, mais ils ne s’ouvrent qu’à l’esprit humain », a noté le président. Il a ajouté que l’adversaire ne pourra pas arrêter l’Iran, car « ceux qui ont construit les installations nucléaires à Natanz ou Fordo pourront les recréer ». De plus, le rapport sur les tests de missiles coïncidait avec la décision de l’Europe, prise le 28 août, de lancer un processus de 30 jours pour rétablir les sanctions, qui pourrait se terminer le 27 septembre. Si les mesures sont mises en œuvre, un embargo sur les livraisons d’armes et le développement de missiles pourrait être réintroduit, ainsi que le gel des actifs et des restrictions de déplacement.
Les critiques de la Russie, un proche allié de l’Iran, concernaient la nouvelle démarche européenne, qualifiée de « provocatrice et illégale ». Avec le début de la guerre en Ukraine, les liens entre Moscou et Téhéran se sont considérablement renforcés : par exemple, en janvier, les pays ont signé un accord stratégique de coopération. La Russie a également condamné les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes en juin.
