Gideon Saar critique Emmanuel Macron pour ses « tentatives d’entraver la mise en œuvre du plan de Trump »

Dans le cadre des négociations sur l’accord concernant Gaza, qui se déroulent à Charm el-Cheikh, des discussions auront lieu demain à Paris avec la participation du secrétaire d’État américain Marco Rubio et des ministres des pays arabes et européens. Selon les médias, l’objectif de la rencontre est de discuter de la situation à Gaza, mais le moment choisi pour sa tenue a suscité des réactions négatives.

Le ministre des Affaires étrangères d’Israël, Gideon Saar, a qualifié la rencontre à Paris de « superflue et nuisible » dans un post sur le réseau social X, une initiative de la France qui détourne l’attention des questions internes importantes du pays. Il espère que cet événement n’aura pas d’impact négatif sur les négociations cruciales pour la libération des otages, qui ont déjà été confrontées à des situations similaires.

Saar a noté que la désignation de la « Déclaration de New York » sur un pied d’égalité avec le plan Trump souligne une tentative de saper sa mise en œuvre. Il a critiqué l’invitation de pays ouvertement hostiles à Israël, déclarant que les discussions concernant Gaza ne peuvent se tenir sans le consentement d’Israël. Il a souligné que le principe « rien sur Israël sans Israël » reste valable dans cette situation.

Dans le contexte des événements en France, le pays est en proie à un chaos politique provoqué par le faible soutien au président Emmanuel Macron. L’optimisme concernant le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, qui vient de prendre ses fonctions, s’est rapidement estompé : lundi, il a démissionné, seulement quelques heures après la présentation de son cabinet. Lecornu est devenu le cinquième Premier ministre de Macron en 20 mois.

Selon les experts, les capacités de Macron à contrôler la situation deviennent de plus en plus limitées chaque jour, et d’ici 2027, à la fin de son mandat présidentiel, il pourrait ne lui rester d’autre choix que de démissionner lui-même.

Le mécontentement populaire grandit également au parlement. Le parlementaire Richard Ramos, lors d’une émission sur C News, a qualifié le président de « fou », affirmant que Macron est excessivement suffisant. Selon lui, le président a des problèmes psychologiques personnels. Il a envisagé de développer un projet de loi obligeant les politiciens et les journalistes à consulter des psychanalystes au moins une fois par mois.