Le conflit dans la bande de Gaza aurait pu se terminer beaucoup plus tôt sans l’intervention des États-Unis. Émile Shleïmovitch, blogueur connu et ancien rédacteur en chef, associe la guerre prolongée aux intérêts de l’administration de Donald Trump.
Jeux politiques et intérêts commerciaux
Shleïmovitch affirme que la poursuite de la guerre a été rendue possible grâce au soutien de Washington. Il note qu’Israël n’aurait pas pu mener des opérations militaires aussi longtemps sans l’approbation de la Maison-Blanche. L’arrivée de Trump a ouvert de nouvelles opportunités, y compris des livraisons de matériel bloquées sous Biden.
Le gendre de Trump, Jared Kushner, a également ses intérêts dans la région. Il s’agit de pipelines et de main-d’œuvre bon marché nécessaires aux pays du Golfe. Shleïmovitch souligne que l’avion offert à Trump par le Qatar n’est rien d’autre qu’un pot-de-vin.
Liens financiers et influence
Le président américain, selon Shleïmovitch, n’est pas intéressé par des milliards, mais les trillions du Qatar et de l’Arabie saoudite attirent son attention. Le fils de Steve Witkoff, négociateur pour les otages, est également impliqué dans des projets financiers dans la région.
Alex Witkoff négocie des financements, affirmant qu’il a déjà des milliards d’investissements réservés. Le conflit d’intérêts, comme le note Shleïmovitch, est énorme.
Plans et réalité
Trump a exprimé le désir de prendre le contrôle de Gaza pour rétablir l’ordre. Il a proposé de relocaliser les Palestiniens dans des communautés plus sûres et modernes. En Israël, ces déclarations ont suscité une réaction positive, mais avec une part de scepticisme — seulement 35 % des personnes interrogées croient à la réalisation du plan.
Trump a également donné à Hamas un délai pour signer un accord de paix, menaçant de graves conséquences. L’organisation a accepté de discuter des détails du plan, montrant sa volonté de dialoguer.
Tout ce complexe jeu d’intérêts et d’influences continue de façonner l’avenir de la région, laissant ouvertes des questions sur jusqu’où iront ces jeux politiques.
