La conférence RECOVER TOGETHER a réuni en un seul lieu des experts en médecine de réhabilitation, des militaires, des chercheurs et des spécialistes d’Ukraine, d’Israël, du Royaume-Uni et d’autres pays. Plus d’une centaine de conférenciers ont discuté de la manière dont la réhabilitation devient non seulement une tâche sociale, mais aussi un élément de la capacité de défense, influençant la résilience de l’État.
Le fondateur du projet RECOVERY, Viktor Pinchuk, a rappelé que le retour des soldats à une vie pleine n’est pas un acte de bonne volonté, mais une partie de la sécurité nationale. Il a souligné trois directions qui ne doivent pas se perdre dans la routine : une attention particulière aux défenseurs, des soins de qualité et une compréhension stratégique que la réhabilitation des combattants renforce le pays.
Les discussions ont couvert tout : des blessures graves et du travail sur le terrain aux méthodes neurochirurgicales modernes et aux normes mises à jour de préparation des équipes de réhabilitation. Les militaires ont partagé leur expérience personnelle, et le panel a été modéré par Taras Topolia, qui a souligné l’importance d’une conversation ouverte sur les difficultés de la réhabilitation.
Un bloc distinct concernait les technologies. On a parlé de bio-ingénierie, de prothèses de nouvelle génération, des possibilités de l’IA dans le diagnostic et des algorithmes de réhabilitation. La vice-première ministre Iryna Vereshchuk a reconnu qu’avant le début de la guerre, le système était obsolète, mais des initiatives comme RECOVERY l’ont effectivement relancé à un nouveau niveau.
Le vice-ministre de la Défense, Yevhen Moisiuk, a concentré l’attention sur autre chose : l’État doit faire tout son possible pour que les combattants préparés puissent retourner au service, et ceux qui ne le peuvent pas doivent recevoir un soutien complet — sans bureaucratie ni retards.
Parallèlement à la réhabilitation physique, on a également discuté de la réhabilitation psychologique. Le ministre de la Santé, Viktor Lyashko, a souligné que la réhabilitation physique et mentale ne peuvent pas être séparées. Les demandes d’aide psychologique augmentent, ce qui témoigne d’une confiance croissante envers les spécialistes et d’une prise de conscience de l’importance du soutien.
On a également parlé des changements culturels. Selon Oksana Zbitnieva, le nombre de personnes cherchant des informations sur la santé mentale a considérablement augmenté. Ce ne sont pas simplement des chiffres — c’est un indicateur que la société change plus rapidement que prévu.
Les partenaires internationaux ont également défini leur rôle. Chrystia Freeland a rappelé que les vétérans deviendront des participants clés à la reconstruction de l’Ukraine dans les années à venir, et c’est maintenant que se forme un système qui permettra au pays de s’appuyer sur leur expérience.
La conférence RECOVER TOGETHER est devenue une partie de la direction éducative du réseau RECOVERY. Aujourd’hui, le réseau regroupe 18 centres à travers le pays, et les événements éducatifs ont déjà attiré plus de 6 300 spécialistes. Cela crée une base pour une communauté professionnelle solide et une réhabilitation systématique des défenseurs. Nous parlons de telles initiatives parce qu’elles façonnent l’avenir du pays et démontrent une transformation réelle du système, ce qui est important pour les lecteurs de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.
