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Les autorités iraniennes ont exécuté Babak Sheabazi. Parmi les accusations — aide au Mossad et lettre à Zelensky proposant de combattre pour l’Ukraine. Les défenseurs des droits de l’homme qualifient le procès de politique.

Exécution et version officielle

Les autorités iraniennes ont annoncé le 17 septembre 2025 l’exécution de Babak Sheabazi. Il a été « reconnu » coupable de collaboration avec le Mossad. L’acte d’accusation mentionnait la transmission de données sur des sites militaires et des infrastructures à Israël.

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À la télévision iranienne, cela a été présenté comme une « affaire d’espionnage sérieuse ». Mais comme d’habitude, peu de détails ont été révélés.

Motif ukrainien dans les accusations

Le nom de l’Ukraine est apparu de manière inattendue dans l’affaire. L’enquête affirmait que Sheabazi avait écrit une lettre au président Volodymyr Zelensky, où il proposait de devenir volontaire et de combattre contre la Russie.

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Pour le tribunal iranien, cela constituait un argument supplémentaire : une personne prétendument liée à la fois à Israël et à l’Ukraine était automatiquement déclarée traître. Une telle combinaison s’inscrit parfaitement dans le tableau de propagande de Téhéran.

Ce que disent les défenseurs des droits de l’homme

Le tableau décrit par les défenseurs des droits de l’homme est tout autre. Ils sont convaincus que les aveux ont été extorqués sous la torture, et que Sheabazi a été détenu longtemps en isolement.

Une partie des accusations semblait absurde. Même sa formation à l’utilisation de Microsoft Word a été présentée comme « l’apprentissage de technologies d’espionnage ».

« C’est un indicateur de la distance des tribunaux iraniens par rapport à la justice », ont déclaré des militants des droits de l’homme en exil.

Signification pour Israël et l’Ukraine

Pour Israël, de tels procès sont une pratique bien connue. Téhéran utilise régulièrement l’image du Mossad comme un ennemi commode, justifiant les répressions internes.

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L’Ukraine s’est retrouvée impliquée dans ce cas pour une autre raison. Le simple fait que la lettre à Zelensky ait pu faire partie des accusations montre que même le soutien moral à Kiev dans la guerre contre la Russie est interprété comme un crime en Iran.

Contexte et conséquences

L’exécution de Sheabazi n’est qu’un exemple parmi d’autres. L’Iran a à plusieurs reprises mené des procès exemplaires, accusant des citoyens de liens avec Israël. Mais cette fois, l’Ukraine est apparue de manière aussi évidente pour la première fois.

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En fait, Sheabazi n’était pas une personnalité connue, mais une personne ordinaire que le régime iranien a transformée en « exemple ». Il a été utilisé comme une image symbolique : Israël et l’Ukraine recrutent des espions même à l’intérieur de l’Iran.

Cela renforce l’effet de propagande : pour les autorités iraniennes, les ennemis se fondent en une seule image — Israël et l’Ukraine. Et tout soupçon de contact avec eux devient une raison pour une condamnation à mort.

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Conclusion

Babak Sheabazi a été exécuté en septembre 2025. Son affaire est devenue un autre procès politique, où les accusations étaient basées sur la propagande, et non sur des preuves.

Les défenseurs des droits de l’homme qualifient cela de répression, et non de justice. Le régime iranien a de nouveau montré que la peine de mort reste pour lui un instrument d’intimidation.

Pour Israël et l’Ukraine, cette histoire est un rappel : Téhéran est prêt à utiliser leurs noms dans n’importe quelle campagne interne, transformant des drapeaux étrangers en un prétexte commode pour des répressions.

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