Lors des négociations avec Donald Trump, le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a soulevé une question qui dépasse largement le cadre des accords diplomatiques habituels. Kiev insiste sur des garanties de sécurité d’une durée de 30 à 50 ans — comme condition minimale pour une paix durable.
Selon Zelensky, la partie américaine a promis d’examiner ce format. L’idée n’a pas été rejetée, ce qui signifie que la discussion se poursuit au plus haut niveau.
Actuellement, les documents convenus mentionnent une durée de 15 ans avec possibilité de prolongation. Cette proposition est venue des États-Unis et a déjà été approuvée par les présidents et les équipes de travail. À Kiev, on souligne que pour un pays qui vit en état de guerre depuis presque 15 ans, cet horizon semble trop court.
Zelensky a directement posé la question qui est devenue centrale dans les négociations : si les garanties de sécurité sont la base de la paix future, pourquoi devraient-elles avoir une durée limitée. De son point de vue, ce sont précisément les engagements à long terme qui créent un effet de dissuasion et rendent tout accord réel, et non déclaratif.
Le président ukrainien a proposé à Trump d’envisager des garanties de 30, 40 ou même 50 ans. Il a souligné qu’une telle décision serait historique — non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour tout le système de sécurité internationale. Trump, selon Zelensky, a pris les arguments au sérieux et a déclaré qu’il réfléchirait à cette formule.
À l’heure actuelle, les parties parlent d’un haut degré de préparation du paquet d’accords. Le composant militaire des garanties est convenu à 100 pour cent. Les garanties conjointes des États-Unis et des partenaires européens — environ 90 pour cent. Le bloc économique, qui doit accompagner la sécurité, est en phase finale.
Kiev souligne : sans garanties strictes et à long terme, toute étape suivante est impossible. Il s’agit à la fois du plan de paix et de la discussion potentielle de sujets politiquement sensibles, y compris le format de règlement à l’est du pays, — mais seulement sous condition d’un cessez-le-feu prolongé de la part de la Russie.
Après la rencontre en Floride, Trump a déclaré une « préparation à 95 pour cent » pour conclure les négociations. Il a parlé de consultations avec des alliés clés en Europe et a confirmé avoir eu une conversation avec Poutine. Cependant, le leader américain a noté : la question la plus difficile et conflictuelle reste l’avenir du Donbass.
Zelensky, pour sa part, a déclaré que le plan de paix en 20 points est convenu à environ 90 pour cent. Il a particulièrement insisté sur le niveau de sécurité sans précédent : les conditions de l’aide militaire et le format des garanties, logiquement proche de l’article cinq de l’OTAN, sont entièrement convenus avec les États-Unis.
Un nouveau cycle de négociations entre les dirigeants de l’Ukraine et des États-Unis est prévu pour le 29 décembre. Pour Kiev, c’est une tentative de fixer la sécurité non pas pour un cycle politique, mais pour des décennies à venir — de manière à ce qu’elle fonctionne indépendamment des personnalités et des élections. Dans ce contexte, les garanties longues sont considérées comme un facteur de stabilité non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la région dans son ensemble, y compris Israël et la Méditerranée orientale. НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency
