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À Jérusalem, une rencontre a eu lieu aujourd’hui, dont on avait peu parlé à l’avance. Le ministre de la Défense, Israël Katz, et le chef d’état-major, Eyal Zamir, ont fermé le bureau et ont discuté pendant plusieurs heures des réaffectations dans le haut commandement de Tsahal. Selon les participants, la réunion s’est déroulée calmement, sans déviations brusques, mais les décisions clés se sont avérées loin d’être formelles.

La liste des nominations était prête à l’avance, et la plupart des points n’ont pas suscité de discussions. Mais une exception est apparue — le cas du colonel de réserve Herman Giltman. Il est le seul dont la promotion a été rejetée par le ministre de la Défense après un accord préalable.

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L’histoire de Giltman a commencé la semaine dernière. Zamir proposait de le promouvoir au grade de général de brigade et de le nommer commandant du Centre des forces terrestres. Formellement, Giltman avait passé toutes les étapes de vérification : service à l’état-major, travail en tant qu’attaché militaire à Moscou, expérience de réserviste. Mais Katz a inversé la décision le lendemain.

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La raison — la participation de Giltman aux mouvements de protestation contre la réforme judiciaire. Et pas seulement la participation : il était l’un des orateurs remarquables de l’initiative « Frères d’armes ». Katz y a vu un conflit de valeurs et a fait comprendre que, selon lui, la frontière entre position politique et discipline militaire avait été franchie.

Giltman lui-même avait déjà expliqué sa position en détail. Né à Jytomyr et ayant immigré en Israël en 1990, il soulignait qu’il servait le pays précisément en tant que démocratie. Lors d’une conférence de presse, il a parlé de « restrictions morales » et du fait qu’il ne pouvait pas soutenir un système « s’il refuse d’être démocratique ». La citation s’est rapidement répandue sur les chaînes d’information.

Katz, pour sa part, s’est exprimé fermement : ceux qui appellent à refuser le service ne peuvent prétendre à une promotion au sein de l’armée. Pour le ministre, ce n’est pas un conflit personnel, mais un principe lié à la stabilité générale de Tsahal — surtout à une période où l’armée traverse une étape difficile.

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Cependant, la rencontre ne s’est pas limitée à la controverse autour d’un seul officier. Parmi les nominations convenues — la promotion d’un autre candidat au grade de général de brigade, vingt-huit nouveaux colonels, ainsi que l’avancement d’un général de brigade en poste et de neuf colonels. En fait, c’est l’un des blocs de personnel les plus importants des derniers mois.

Mais il y a un autre détail important. Le 24 novembre, Giltman, qui jusqu’à aujourd’hui participait aux processus d’approbation des nominations, a annoncé la suspension de toutes les décisions de personnel dans Tsahal. Son geste est devenu une réaction aux conclusions de la commission Turjeman — un organe indépendant qui étudiait les actions du commandement après les événements du 7 octobre. Le rapport de cette commission a soulevé des questions tant au sein de l’armée que parmi les structures civiles, ainsi que des allusions à de possibles désaccords entre le ministre de la Défense et le chef d’état-major.

Ces processus forment le contexte dans lequel les nominations d’aujourd’hui deviennent non seulement un paquet de personnel, mais un reflet de l’état de toute la verticale du pouvoir militaire. Nous continuons à suivre comment la situation évoluera dans les semaines à venir, car ce sont précisément ces décisions qui montrent dans quelle direction se dirige le commandement militaire israélien, — écrit en détail la rédaction de NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.

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