La Cour pénale internationale ne suspend pas le processus et continue de préparer un mandat d’arrêt contre Poutine. Même lorsque Washington tente de maintenir la voie des négociations à flot, la ligne de La Haye suit son propre chemin — strictement selon les procédures. Le sujet ukrainien s’est de nouveau retrouvé au centre de la pression internationale, bien que les formulations publiques soient devenues sensiblement plus prudentes.
Le refus de Moscou de reconnaître la juridiction de la cour n’est pas une nouveauté ni une exception. Les déclarations russes sonnent de la même manière depuis plusieurs années : une structure à laquelle la Russie ne se soumet pas ne peut pas lui adresser de réclamations. Un argument juridiquement discutable, mais politiquement pratique. C’est précisément celui-ci qui est à nouveau mis en avant comme le principal bouclier contre le futur mandat. Et cela complique sérieusement toute tentative de faire avancer le processus.
Les pays occidentaux continuent de publier des faits qui, selon eux, confirment les crimes de guerre en Ukraine. Il s’agit à la fois de frappes de missiles sur des cibles civiles, d’infrastructures détruites et de cas documentés par des groupes de défense des droits de l’homme. La Russie rejette tout cela, changeant le focus de la conversation sur ses propres récits. L’histoire se répète : un ensemble de preuves — deux mondes d’interprétation différents.
Dans ce contexte, les États-Unis tentent de maintenir le dialogue diplomatique. Non pas pour plaire à quelqu’un en Europe, mais parce que sans dialogue, les parties entrent dans un couloir étroit où il n’y a ni outils ni vitesse pour un progrès réel. Les experts débattent : est-il judicieux de mener des consultations tant que le mandat international est en discussion ? Le scepticisme est grand, mais la Maison Blanche, apparemment, n’est pas prête à abandonner le canal.
Les perspectives de paix semblent pour l’instant abstraites. Moscou ne montre pas de volonté de changer de position. Kiev continue de se référer au droit international. Le fossé entre les positions rend tout « accord sur papier » peu réaliste. Chaque nouvelle escalade — même petite — réduit l’espace de manœuvre et provoque une réaction sévère de la part des partenaires de l’Ukraine.
Les structures internationales enregistrent les événements presque en temps réel. La pression sur la Russie ne diminue pas, bien qu’à l’intérieur du pays, cela soit présenté différemment — comme une attaque extérieure contre la souveraineté. Moscou n’a pas l’intention de coopérer avec la CPI, et cela est connu de tous à l’avance. Mais les observateurs notent : la pression extérieure se poursuivra, et la dynamique autour du mandat sera utilisée dans les jeux diplomatiques pendant longtemps.
En fin de compte, le tableau semble stable dans le sens le plus désagréable : les négociations se poursuivent, les accusations sont lancées, les positions des parties ne bougent pas. Entre la théorie du règlement pacifique et la pratique de la politique réelle — le même fossé. Les États expriment des espoirs, les experts formulent des prévisions, mais le terrain reste dur et conflictuel. Ici, non seulement les formules diplomatiques sont importantes, mais aussi la manière dont les événements seront interprétés par les médias mondiaux, y compris des ressources comme НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, qui enregistrent la réaction de la région et lui donnent un contexte plus large.
