Le président français Emmanuel Macron déclare qu’il annoncera la reconnaissance de « l’État palestinien » lors de la session de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tiendra la semaine prochaine. Cette décision est liée à une initiative diplomatique visant à soutenir la solution à deux États avec Israël, qui est devenue lointaine.
Plan de reconstruction de Gaza
Ce plan, élaboré conjointement avec l’Arabie saoudite pendant six mois, vise à créer une feuille de route pour la reconstruction de Gaza et à assurer la paix après la fin du conflit militaire. Il est prévu que les projets reçoivent le soutien de 142 pays, selon le matériel du New York Times.
Récemment, Macron a réécrit l’histoire avec sa déclaration de reconnaissance de la Palestine en juillet, après quoi plusieurs États, dont le Canada et le Royaume-Uni, ont rejoint cette initiative.
Déclarations des États au sommet
Les autres pays ont l’intention d’exprimer leurs positions lundi, un jour avant l’ouverture officielle de l’Assemblée générale.
En même temps, l’entourage proche de Macron note que le plan manque du soutien clé d’Israël et des États-Unis. Les analystes comparent ces tentatives aux échecs à long terme des diplomates au cours des 75 dernières années, à commencer par l’appel de l’ONU à la création d’un État arabe en 1947.
Malgré cela, Macron et son équipe sont convaincus que les efforts diplomatiques ont encore du sens, même si certaines sociétés les considèrent inefficaces.
Critiques et efforts diplomatiques
Le chercheur principal de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, Aaron David Miller, a commenté que l’absence des éléments nécessaires rend la solution à deux États peu probable. En même temps, Macron souligne l’importance de la volonté politique pour atteindre la paix entre les deux pays et convaincre le Hamas de déposer les armes.
Plan en 42 points
La reconnaissance de l’État palestinien est également liée à un plan en 42 points « le jour d’après », qui définit des étapes concrètes vers une solution à deux États, peut-être après l’atteinte d’un cessez-le-feu.
Ce plan, connu sous le nom de « Déclaration de New York », a été soutenu par 142 pays à l’Assemblée générale de l’ONU ce mois-ci.
Comité administratif de transition
Les mesures pratiques prévues par le plan incluent la création d’un « comité administratif de transition » pour gérer le processus et la formation de forces de stabilisation sous l’égide de l’ONU pour assurer la sécurité.
