Le président syrien Ahmed al-Sharaa se prépare pour une visite historique à Washington le 10 novembre. À la Maison-Blanche, il est attendu pour une rencontre avec le président américain Donald Trump, comme l’a annoncé le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, Tom Barrack.
Nouvelle étape dans les relations
Cette visite sera la première pour le leader syrien à la Maison-Blanche, marquant une étape importante dans la restauration des liens diplomatiques entre les deux pays. Le Département d’État américain confirme qu’aucun des précédents présidents syriens n’a officiellement visité Washington.
Selon Barrack, al-Sharaa prévoit de signer un accord pour rejoindre la coalition contre l’EIIL. Un cinquième cycle de négociations entre Israël et la Syrie est également attendu, sous médiation américaine, dans le but de parvenir à un accord de sécurité à la frontière d’ici la fin de l’année.
Période de transition
Depuis la chute du régime d’Assad en décembre de l’année dernière, al-Sharaa rétablit activement les liens internationaux. En septembre, il s’est exprimé devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York, démontrant l’aspiration de la Syrie à de nouvelles alliances.
Sanctions et leur impact
La Maison-Blanche soutient la levée des « sanctions César » imposées contre la Syrie. Ces mesures, dirigées contre le régime de Bachar al-Assad, sont entrées en vigueur en juin 2020. L’administration Trump a temporairement assoupli les restrictions, mais la décision finale revient au Congrès.
Défis et perspectives
Après de longues années de guerre, la Syrie fait face à de nombreux défis : de l’infrastructure détruite à la pénurie alimentaire. Le pays cherche de nouvelles voies pour assurer sa sécurité et sa reconstruction, en équilibrant entre les forces régionales et ses propres ambitions.
Comment d’anciens ennemis peuvent-ils devenir partie intégrante de cette stratégie de survie ? Une question qui reste ouverte, mais dont la résolution pourrait être la clé de l’avenir de la Syrie.
