Abbas Araghchi, chef du ministère des Affaires étrangères de l’Iran, a de nouveau rejeté la possibilité de négociations nucléaires avec les États-Unis, soulignant que Téhéran continuera l’enrichissement de l’uranium. La possibilité de négociations indirectes, cependant, n’est pas exclue.
Programme nucléaire et diplomatie
Araghchi a déclaré que l’Iran ne discutera pas de son programme de missiles. « Aucun acteur rationnel ne se désarmera », a-t-il noté. L’enrichissement de l’uranium se poursuivra, car « ce qui ne peut être atteint par la guerre ne peut être atteint par la politique ».
Les négociations indirectes peuvent aider à éliminer les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien. Cependant, selon Araghchi, les conditions proposées par Washington sont inacceptables.
Conséquences de la guerre aérienne
En juin, les États-Unis et Israël ont frappé des installations nucléaires iraniennes. Malgré les déclarations de Donald Trump, le directeur de l’AIEA Rafael Grossi estime que la majeure partie des stocks d’uranium enrichi a survécu.
Technologies et destructions
Araghchi affirme que les matériaux nucléaires restent sous les ruines, et les technologies continuent d’exister. Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a rejeté la proposition de Trump de reprendre les négociations, réfutant les affirmations sur la destruction du potentiel nucléaire.
Perspectives analytiques
Les experts ne sont pas parvenus à un consensus sur l’ampleur des dégâts. La question de savoir si l’apogée de la confrontation géopolitique est terminée ou s’il ne s’agit que d’un épisode dans un scénario difficile reste ouverte.
L’Iran continue de jongler entre la guérison des blessures et la préparation à de nouveaux défis. Le temps dira quel chemin Téhéran choisira.
