NAnews – Nikk.Agency Actualités Israël

2 min read

Le 1er octobre 2025, l’Iran a approuvé le durcissement de la responsabilité pénale pour les accusations d’espionnage et de liens avec Israël et les États-Unis. La décision a été prise par le Conseil des gardiens de la révolution islamique et est le résultat de mois de discussions avec le parlement.

Nouvelle loi et ses conséquences

Depuis l’introduction du projet de loi au parlement en juin, des experts et des organisations de défense des droits de l’homme ont mis en garde contre les conséquences possibles de son application. Des formulations floues et des sanctions sévères ouvrent la possibilité d’accusations arbitraires et d’exécutions massives, notamment pour des actes qui auparavant étaient moins sévèrement punis ou n’étaient pas du tout définis comme espionnage.

.......
READ  Un réalisateur américain trouve la lumière de Hanoucca à Kiev pendant la guerre en Ukraine

Pouvoirs du CSNS

Après les amendements, la loi confère au Conseil suprême de la sécurité nationale le pouvoir de déterminer les « États et groupes hostiles ». Le ministère du Renseignement est chargé d’établir une liste spécifique de « réseaux hostiles ».

Toute « activité de renseignement et actions opérationnelles » pour de telles formations est désormais passible de la peine de mort et de la confiscation des biens. Le document mentionne clairement les États-Unis et Israël comme « États hostiles », et le CSNS a le droit d’élargir cette liste.

Mesures punitives sévères

De plus, la loi stipule que toutes les sanctions supplémentaires, à l’exception de la peine de mort, ne peuvent être contestées ni révisées.

READ  Israël et la guerre nucléaire : la nécessité d'une théorie stricte pour comprendre la situation

Critiques de l’ONU

Quelques jours seulement après l’annonce de ces nouvelles mesures, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont condamné « l’escalade brutale » des exécutions en Iran. Selon l’ONU, depuis le début de l’année, les autorités iraniennes ont exécuté plus d’un millier de condamnations à mort, ce qui constitue le chiffre le plus élevé des 15 dernières années, selon Amnesty International.

Nombre d’exécutions

Selon les chiffres, ces dernières semaines, de nombreuses exécutions ont lieu quotidiennement en Iran, ce qui suscite également l’indignation de la communauté internationale. Les experts soulignent que cette pratique va à l’encontre des normes fondamentales de protection des droits de l’homme.

Cette année, 10 condamnations à mort pour espionnage ont été exécutées, dont huit depuis le 13 juin, lorsque Israël a commencé un conflit armé contre l’Iran. Depuis la publication du rapport le 29 septembre, les autorités iraniennes ont exécuté une autre personne pour espionnage présumé au profit d’Israël.

READ  Mar-a-Lago, l'Iran et les missiles : pourquoi Netanyahou se précipite chez Trump

Objectifs et intentions du gouvernement

La lauréate du prix Nobel Shirin Ebadi a noté que les autorités iraniennes cherchent à montrer le « visage violent de la République islamique ». Elle a ajouté que l’objectif est d’intimider le public pour qu’il n’exploite pas la faiblesse de l’establishment politique pour descendre dans la rue.

Position de l’Iran dans le monde

Selon Amnesty International, l’Iran occupe toujours la deuxième place mondiale en termes de nombre d’exécutions annuelles, derrière la Chine. Cette information souligne l’attention portée aux graves violations des droits de l’homme dans le pays.

.......
Aller au contenu principal