Lors de la session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président français Emmanuel Macron tentera de rallier plusieurs pays autour de l’idée de reconnaître l’État palestinien, ce qui constituera une tentative de montrer un contrepoids global à Israël et aux États-Unis.
Sources et détails
Selon les informations, l’initiative implique la reconnaissance de l’État palestinien par la France, le Royaume-Uni, la Belgique, le Portugal, le Luxembourg, Malte, Andorre, l’Australie et le Canada. Un des fonctionnaires français a noté que cela pourrait être une « victoire diplomatique » pour Paris.
Objectifs finaux de Macron
L’objectif principal de Macron est de démontrer un contrepoids international existant au soutien apporté à Israël par le président américain Donald Trump, et d’intensifier la pression pour atteindre la paix dans la région. Cependant, la tentative du président de créer un « front uni » sur cette question souligne la désunion au sein de l’UE.
Certains pays, comme l’Allemagne, l’Italie, la Grèce et les Pays-Bas, n’ont pas l’intention de se joindre à la reconnaissance de la Palestine. Le chancelier allemand Friedrich Merz ne prévoit même pas de se rendre à New York, et la première ministre italienne Giorgia Meloni insiste sur le fait que la décision de reconnaître l’État palestinien n’est possible qu’après sa création effective.
Risques diplomatiques et tensions
Selon un diplomate européen anonyme, il existe un risque qu’Israël puisse faire des concessions sous la pression internationale croissante. Cependant, les partisans du report de la reconnaissance de la Palestine soulignent que cette démarche est prématurée.
Un autre diplomate a exprimé l’opinion que, tant qu’Israël continue de recevoir le soutien des États-Unis, les changements dans la situation sont peu probables. « Tant qu’Israël a un allié aussi puissant que les États-Unis avec leur système ‘Dôme de fer’, rien ne changera », a-t-il noté.
L’initiative de Macron comme moment de changement
Certains observateurs estiment que l’initiative de Macron n’est pas destinée à changer immédiatement la situation, mais à créer les conditions pour modifier les relations de l’Europe avec Israël. La conférence prévue le 22 septembre 2025 à l’ONU est consacrée à la question de la reconnaissance de la Palestine.
Macron considère cette reconnaissance comme une étape importante pour atteindre la paix au Moyen-Orient. Dans le contexte de la politique française, un débat se forme sur la question de savoir s’il faut marquer la reconnaissance supposée en levant des drapeaux palestiniens devant les mairies des villes à travers le pays.
