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Quand l’analyste Dmitry Dubov ouvre sa vidéo du 14 novembre 2025 avec les mots «La Russie nous envoie ses salutations», il devient clair que ces salutations ne présagent rien de bon. Le Kremlin, n’ayant pas réussi à « prendre Kiev en trois jours » et embourbé dans sa propre guerre, a décidé de se rappeler à nous — et traditionnellement pas là où on l’attend, mais là où il peut nuire.

Dans la nuit du 14 novembre 2025, la Russie a soudainement soumis un projet de résolution alternatif sur Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU. Et elle ne l’a pas fait pour la paix, mais pour mettre des bâtons dans les roues des États-Unis, saper le plan de Trump et compliquer la vie d’Israël. Pour Moscou, c’est une méthode éprouvée : si elle n’a rien à proposer elle-même — elle doit gâcher la vie de ceux qui essaient de corriger quelque chose.

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Le Kremlin utilise Gaza de la même manière qu’il utilise l’Ukraine : comme un instrument de chaos

La Russie ne propose pas de solutions. Elle propose des problèmes.

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Le projet de résolution américain est complexe, douloureux, parfois controversé, mais il fixe au moins les règles du jeu et conduit la région vers une possible stabilisation.

Et que fait Moscou ?

  • Elle présente son texte de manière à faire échouer le vote sur le projet américain.

  • Elle insère des formulations favorables au Hamas.

  • Elle supprime les exigences de désarmement du secteur.

  • Elle s’oppose au contrôle israélien sur la “ligne jaune”.

  • Et en même temps, elle exige de « respecter le droit international » — un pays qui a détruit Marioupol et Boutcha.

La Russie utilise Gaza comme un champ de revanche pour ses défaites en Ukraine.
Et elle le fait sans la moindre gêne.

Les États-Unis tentent de consolider l’ordre. La Russie tente de le briser

Comme l’explique Dubov, cette histoire ne concerne pas les résolutions.
Elle concerne qui dictera les règles dans la région après la guerre.

Pour les États-Unis, c’est une chance de consolider la victoire diplomatique de Trump et de construire une structure de forces internationales de stabilisation.

Pour la Russie, c’est l’occasion de jouer à nouveau à la « grande puissance », ne serait-ce que sur le papier.

La Russie ne propose pas la paix.
Elle propose le blocage.

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Mais le plus dangereux, c’est le prix que pourraient payer Israël et la région pour ces jeux.

Israël — comme otage d’une guerre étrangère pour l’influence

Le projet américain suscite des inquiétudes, mais laisse au moins la possibilité d’un dialogue.
Le projet russe, quant à lui, :

  • prive Israël du contrôle sur la composition des forces internationales ;

  • bloque le passage à l’étape suivante du plan américain ;

  • crée des échappatoires dont le Hamas profitera dès demain ;

  • renforce la conviction des terroristes qu’ils ont un « soutien » à Moscou.

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Pour le Kremlin, Israël n’est ni un partenaire ni une partie au conflit.
Pour le Kremlin, Israël est un instrument de pression sur les États-Unis.

Et c’est précisément ce qui rend l’intervention russe si dangereuse.

La Russie tente de revenir à la logique de la guerre froide

Et elle le fait aux dépens d’une région où le sang coule chaque jour

Dubov rappelle : le Kremlin est à l’aise dans un monde où tout est divisé entre « nous » et « eux », où les États-Unis sont l’ennemi, et où toute crise est une chance de marquer des points.

Le schéma est simple :

  • Les États-Unis proposent quelque chose.

  • La Russie oppose son veto ou présente son propre projet papier.

  • Le chaos surgit.

  • Moscou fait semblant que sans elle, le conflit ne peut être résolu.

Ce n’est pas de la diplomatie.
C’est du sabotage — exactement comme en Ukraine, lorsque Moscou soutient les radicaux pour faire exploser toute tentative de règlement.

À qui profite l’intervention russe

Certainement pas à Israël.
Certainement pas aux États-Unis.
Et certainement pas aux Palestiniens vivant sous le joug des terroristes.

Alors à qui ?

  • Au Hamas — parce que Moscou montre : « nous ne vous abandonnerons pas ».

  • À l’Iran — qui a la chance de détourner l’attention de ses propres opérations.

  • À la Russie elle-même — parce que toute crise des États-Unis au Moyen-Orient est bénéfique pour le Kremlin.

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Moscou ne résout pas les problèmes.
Moscou fait semblant que les problèmes sont une opportunité.

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Pourquoi cela menace la région d’une nouvelle vague d’instabilité

Si la Russie fait échouer le vote — le plan de Trump sera suspendu.
Si la Russie utilise son veto — c’est un défi direct à Washington.
Si la Russie expulse Israël du processus — un précédent sera créé où les décisions sont prises dans notre dos.

Et ce n’est pas simplement un jeu diplomatique.
C’est une question de sécurité pour un pays où vivent nos familles.

Conclusion : le Kremlin tente à nouveau de « revenir », en détruisant ce que d’autres essaient de construire

La vidéo de Dmitry Dubov ne concerne pas les documents ni les formulations bureaucratiques.
Elle concerne comment la Russie s’immisce à nouveau là où elle peut nuire, et le fait à nouveau à un moment où la région est au bord du gouffre.

Les États-Unis tentent de maintenir le système.
Israël essaie désespérément de ne pas être le bouc émissaire.
Et Moscou, ayant perdu son poids moral, militaire et politique en Ukraine, tente de prouver qu’elle est « toujours dans le jeu » — même si cela signifie enflammer une autre région.

Et surtout : la Russie le fait toujours de la même manière —
pas pour la paix, pas pour la sécurité, mais pour que quelqu’un d’autre ne gagne pas.

НАновости — un regard d’Israël sur le jeu où la Russie veut à nouveau devenir une « grande puissance » aux dépens des autres

Москва снова лезет на Ближний Восток. И делает это в самый опасный момент для Израиля - видео Дмитрий Дубов
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