Financial Times écrit : Les États-Unis sont prêts à ouvrir à Kiev les portes des profondeurs de leurs archives de renseignement. Une décision qui change la donne. Désormais, les frappes sur les cibles russes ne se limitent pas aux drones et aux missiles. C’est aussi l’information qui permet de voir les points faibles là où il n’y avait auparavant que du brouillard.
Renseignement au lieu de milliards
Au lieu de nouveaux paquets d’aide financière directe — une carte, une boussole et une lampe de poche. Donald Trump, qui ne souhaite pas dépenser les impôts américains pour une guerre étrangère, fait néanmoins un geste : il autorise le partage des données. « Un changement sismique », comme l’a appelé une source à la Maison Blanche. Le président américain exige que les alliés achètent eux-mêmes des armes aux États-Unis et les transmettent à l’Ukraine. Un business astucieux et pragmatique à l’époque de la grande guerre.
Londres dans l’ombre de Washington
FT affirme : le Royaume-Uni aide déjà Kiev dans les attaques à longue portée. Désormais, la tâche est de construire une stratégie collective de l’OTAN. Pour que les frappes ne soient pas une série chaotique, mais un rythme froid. La capacité à trouver des failles dans la défense aérienne russe devient un art de la guerre à part entière.
Drones, pétrole et nerfs
Depuis août, les drones ukrainiens ont frappé au moins 16 des 38 raffineries russes. L’exportation de diesel en Russie a chuté à son plus bas niveau depuis cinq ans. Chaque attaque n’est pas seulement un trou dans le toit de l’usine, c’est la panique sur les marchés, c’est la question : où la prochaine fois ?
Équilibre entre guerre et négociations
Et pourtant, une note parallèle résonne : l’envoyé spécial Keith Kellogg dit que les États-Unis feront pression à la fois sur Moscou et sur Kiev. Pour accélérer la fin du conflit. Mais une guerre s’est-elle jamais terminée sans le dernier coup ?
Aujourd’hui, le renseignement est une arme, et peut-être bien plus aiguisée qu’un missile.
