Un nouveau classement international du QI moyen de la population a été publié, préparé par le compte Global Statistics sur la base des données du test international de QI pour l’année 2025. Pour Israël et l’Ukraine, cette liste s’est avérée significative non seulement en raison des chiffres, mais aussi du contexte dans lequel les deux pays existent aujourd’hui.
Israël a pris la 45e place avec un score de 99,1.
L’Ukraine s’est classée à la 78e place avec un résultat de 95,4.
Formellement, ce n’est qu’une statistique parmi cent pays. En réalité, c’est le reflet de différentes réalités sociales, démographiques et politiques.
Les leaders du classement sont attendus. La première place est occupée par la Chine — 107,2. Suivent la Corée du Sud et le Japon avec le même score de 106,4, ainsi que l’Iran — 106,3. Le top dix comprend également Singapour, la Mongolie, l’Arménie, l’Australie et l’Espagne. Tous se situent dans une fourchette étroite de 105 à 102 points, formant une couche supérieure dense du tableau sans écarts marqués.
Ensuite commence la zone où se trouvent la plupart des pays développés. L’Europe, les États-Unis, le Canada et une partie de l’Asie sont concentrés entre 101 et 99 points. C’est ici qu’Israël est situé — à côté de l’Inde et de la Turquie. Ce n’est ni un échec ni une exception, mais ce n’est pas non plus la position généralement associée à l’image du « pays des startups » et des hautes technologies.
Les experts soulignent que le QI moyen d’un pays ne reflète pas le niveau de la science, de l’innovation ou la qualité de certains groupes professionnels. La société israélienne est extrêmement hétérogène : différentes langues, niveaux d’éducation, environnements culturels et religieux, accès inégal aux ressources éducatives. Tout cela influence directement le score moyen, sans pour autant annuler la haute concentration de capital intellectuel dans certains secteurs.
L’Ukraine dans ce classement occupe la 78e place avec un score de 95,4. Elle se trouve dans un groupe de pays où les valeurs oscillent entre 95 et 96 points — à côté du Chili, du Mexique et de l’Uruguay. Dans les conditions de guerre à grande échelle, un tel résultat est perçu différemment qu’en temps de paix.
Depuis 2014, et surtout après 2022, le système éducatif ukrainien fonctionne sous une pression constante. Écoles et universités détruites, migration forcée de millions de familles, enseignement à distance dans des conditions d’alertes et de bombardements, chaînes éducatives rompues — tout cela se reflète inévitablement sur toutes les métriques cognitives, surtout les moyennes.
Cependant, pour Israël et l’Ukraine, il y a un point commun important. Les deux sociétés vivent sous une menace constante et une pression extérieure. Et dans les deux cas, le QI moyen ne décrit pas la capacité d’adaptation, la rapidité de prise de décision en crise et la capacité à construire des systèmes complexes de survie — ce qui ne peut être mesuré par des tests standard.
La partie inférieure du classement inclut des pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie avec des scores de 94 à 93 points — l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, le Pakistan, le Yémen. Même ici, il n’y a pas de « ruptures » nettes : la différence entre les positions est minimale et dépend largement de la méthodologie de test, de la langue, de la couverture de la population et des conditions sociales.
Les observateurs soulignent séparément : le classement reflète la moyenne nationale, et non les capacités intellectuelles des individus. Il ne répond pas à la question « qui est le plus intelligent », mais fixe simplement l’état de l’environnement éducatif à un moment donné.
Pour Israël, cette liste est une occasion de parler des disparités internes et de l’accès à l’éducation. Pour l’Ukraine, c’est un autre rappel du coût de la guerre, qui se mesure non seulement par les infrastructures détruites, mais aussi par les opportunités perdues de générations entières.
C’est dans ce contexte sobre que de telles données ont du sens — comme un outil d’analyse, et non une étiquette. Cette approche est particulièrement importante pour le public de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, où les agendas israélien et ukrainien sont toujours considérés ensemble, et non dans le vide.
