L’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution mise à jour sur la situation des droits de l’homme dans les territoires temporairement occupés de l’Ukraine, y compris la République autonome de Crimée et Sébastopol. Israël a voté en faveur du document, qui est devenu une nouvelle confirmation internationale du non-reconnaissance de l’occupation russe.
Il est noté que la Russie figure pour la troisième année consécutive sur la liste des « violations flagrantes » pour les meurtres et mutilations d’enfants ukrainiens et les attaques contre des établissements éducatifs et médicaux en Ukraine.
Il s’agit de la résolution DR 49 (point de l’ordre du jour 71(c)) A/80/545, soumise à l’examen de l’Assemblée générale dans le cadre de la 80e session de l’ONU le 18 décembre 2025.

Répartition des votes
La résolution a été votée par 79 pays – les États-Unis, toute l’Europe (sauf la Serbie), tous les pays démocratiques.
Contre ont voté 16 : Russie, Biélorussie, Corée du Sud, Chine, Iran, Burkina Faso, Érythrée, Soudan, Mali, Zimbabwe, Burundi, RCA, Congo, Guinée équatoriale, Cuba, Nicaragua.
73 délégations se sont abstenues.
Le soutien du document par Israël a été un signal politique notable dans le contexte régional et international complexe.
Contenu de la résolution
Le document couvre la situation des droits de l’homme dans tous les territoires temporairement occupés par la Russie en Ukraine, et pas seulement en Crimée. Il prévoit un renforcement de la surveillance internationale des violations systématiques commises par l’administration d’occupation russe à l’encontre de la population locale.
L’Assemblée générale condamne directement la guerre agressive de la Russie contre l’Ukraine, confirme la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues et souligne le non-reconnaissance de toute tentative de modifier le statut des territoires occupés.
Il est exigé de Moscou de cesser immédiatement l’agression et de retirer toutes les troupes du territoire ukrainien.

Points saillants du document
La résolution exprime une grave préoccupation :
– la militarisation des territoires occupés ;
– la mobilisation forcée des habitants locaux dans les forces armées russes ;
– la persécution des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des représentants de la société civile ;
– la destruction du patrimoine culturel, y compris en Crimée.
Le document est renforcé par des dispositions condamnant directement la torture, les traitements inhumains et autres violations flagrantes des droits de l’homme à l’encontre des prisonniers de guerre ukrainiens et des civils détenus illégalement.
Conclusions des enquêtes internationales
La résolution s’appuie sur les données de la Commission internationale indépendante d’enquête sur les crimes de la Russie. Elles confirment les faits de disparitions forcées, de tortures systématiques et de mauvais traitements — tant dans les territoires occupés de l’Ukraine que sur le territoire même de la Russie.
Il est particulièrement condamné le refus des autorités russes de fournir des informations sur le sort et l’emplacement des Ukrainiens enlevés ou capturés. L’Assemblée générale exige la divulgation immédiate de ces données.
Exigences envers la Russie
L’ONU appelle à garantir un accès sans entrave aux mécanismes internationaux, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, aux lieux de détention des prisonniers de guerre et des civils ukrainiens, à leur garantir une assistance médicale, à procéder à un échange complet des prisonniers et à libérer toutes les personnes détenues illégalement — Tatars de Crimée, prisonniers politiques, journalistes et militants.
L’Assemblée générale rappelle également l’avertissement du Secrétaire général de l’ONU concernant l’éventuelle inclusion de la Russie dans la soi-disant « liste de la honte » pour les crimes de violence sexuelle liés au conflit.
Il est noté que Moscou figure pour la troisième année consécutive sur une liste similaire en tant que « violation flagrante » pour les meurtres et mutilations d’enfants ukrainiens, ainsi que les attaques contre des établissements éducatifs et médicaux.
Le vote sur la résolution DR 49 a de nouveau fixé la répartition internationale des forces autour de la guerre contre l’Ukraine et a souligné que la question des droits de l’homme en Crimée reste un sujet d’attention mondiale — y compris de la part d’Israël, ce qui revêt une importance particulière pour l’agenda régional et diplomatique NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.
