Le président des États-Unis, Donald Trump, a présenté un nouveau plan pour résoudre le conflit dans la bande de Gaza, qui couvre les aspects les plus importants de l’accord de paix. Ce document a été présenté aux dirigeants des pays arabes, selon le Financial Times.
Contenu du plan de paix
La proposition du président comprend 21 points. Les éléments clés du plan :
- cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas ;
- libération de tous les otages restants ;
- création d’une force de stabilisation internationale sur le territoire de Gaza ;
- transfert de l’administration temporaire à un comité palestinien sous le contrôle d’un organe de surveillance international.
Retour des armées
Selon la proposition, l’armée israélienne doit revenir aux positions qu’elle occupait pendant le cessez-le-feu de janvier à mars. Après l’arrivée des forces internationales, il est prévu de quitter complètement le secteur.
Exclusion du Hamas
Il est à noter que le Hamas ne sera pas autorisé à gouverner, et il n’est pas prévu de déplacer les habitants du secteur. Dans l’attente de la stabilisation de la situation, il est prévu que les États arabes et musulmans participent à la nouvelle mission.
Discussion du plan avec Israël
À ce jour, la question de savoir si Israël acceptera le plan proposé reste ouverte. Il est prévu que le 29 septembre, Trump en discute avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Discussion à l’Assemblée générale de l’ONU
Lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, le leader américain a critiqué la reconnaissance de la Palestine par plusieurs États. Cette situation a été qualifiée de « cadeau » pour le Hamas, et Trump a souligné que le groupe avait à plusieurs reprises rejeté des propositions de paix raisonnables.
Tensions dans les relations
Il est rapporté qu’une conversation « tendue » a eu lieu auparavant entre Trump et Netanyahu après la frappe israélienne sur le bureau de la direction du Hamas à Doha. Le leader américain a exprimé l’opinion que certaines actions agressives du gouvernement israélien pourraient aller à l’encontre des intérêts des États-Unis dans la région.
